Les infrastructures de recherche doivent faire face à une augmentation exponentielle de données qu’elles produisent ou gèrent. Certaines à venir vont produire des exaoctets de données, soit des milliards de gigaoctets. Ces données peuvent être soit expérimentales, c’est-à-dire produites par un instrument scientifique (tel qu’un télescope ou un accélérateur de particules), soit issues de simulations numériques, et sont aujourd’hui traitées dans des centres informatiques aux architectures spécifiques.
La dichotomie entre données expérimentales et celles issues de la
simulation numérique, qui nécessitent chacune des ressources numériques
de traitements et d'analyses aux architectures techniques très
sensiblement différentes, n’est plus aussi franche que par le passé. La
démocratisation de l’usage informatique et l'essor des logiciels libres
ont permis l'appropriation et l'utilisation de méthodes et de moyens de
traitement auparavant réservés à un petit nombre d’équipes spécialistes
du domaine. Il est désormais courant pour les communautés scientifiques
de chercher à combiner l'accès aux différentes architectures
informatiques disponibles.
Parallèlement, la maitrise des coups d’hébergement et de l’impact écologique du numérique est une préoccupation permanente.
Le projet FITS
a pour ambition de fédérer les services et les savoir-faire des deux
grands centres du CNRS à travers la mise en œuvre d'une infrastructure
répartie de stockage, de traitement et de mise à disposition, diffusion
et valorisation des données, hébergées dans des conditions
environnementales à faible empreinte carbone.
Cette
infrastructure offrira aux IR*/IR utilisatrices des moyens de calcul et
de traitement de données alliant calcul haute performance et calcul
haut débit, supercalculateur disposant d’accélérateurs graphiques et
ferme de traitement de données, conteneurisation et « cloud computing ».
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